• Chapitre 1 : Un bâteau à l'horizon

     

     

    Du Côté d'Alia

    • Alia se réveilla se matin-là d'humeur guillerette. Les paupières mi-closes, elle regarda autour d'elle. Elle se trouvait dans sa chambrette sous les toits de l'orphelinat de l'Île  de Nyansaé.

      Ah, qu'elle aimerait qu'un bâteau vienne à sa rencontre ! Qu'il l'emmène découvrir de nouveaux horizons ! Découvrir des tas de choses fantastiques !

      Mais elle se rendit vite à l'évidence. Cette île se trouvait au beau milieu de la mer, quelque part au dessus de l'île des Hommes-Poissons. Aucun bâteau ne venait par ici.  Le journal même n'avait plus été distribué depuis 3 ans.

      "Aliaaaaaa ! Vas chercher de l'eau tout de suite !", ce cri la sortit de ses rêveries. L'homme qui s'occupait de l'orphelinat était une vraie brute. Il n'hésitait pas à la frapper, c'est pourquoi elle s'habilla rapidement, descendit l'escalier en colimâçon, attrapa le sceau et sortit de cet endroit sinistre.

      Dehors, il faisait bon. Voici la particularité le l'Île de Nyansaé : un climat doux, toujours le même. Juste ce qu'il faut de pluie, de vent, de soleil pour que les plantes poussent. L'île était grande, mais il n'y avait qu'un seul petit village d'environ cent habitants. Le reste n'était que jungle sauvage.

      Le puit où les habitants allaient chercher leur eau était sur une montagne au sommet du village. Un endroit désert le matin, bondé l'après-midi, mais ça ne dérangeait pas le moins du monde les villageois qui en profitaient pour faire la causette. Seul l'homme de l'orphelinat ( il s'appelait Yamazu ) n'aimait pas attendre, donc il envoyait Alia le matin chercher la boisson vitale.

      La robe grisonnante de la jeune fille ( elle avait 20 ans ) ondulait sous le vent. Ses cheveux châtains étaient en pagaille.  Mais elle s'en fichait. Arrivée en haut du monticule terreux, Alia mit le sceau sur le crochet, y attacha la corde et commenca à tourner pour que le récipient descende.

      Elle observa la mer ; calme, bleue, tranquille. Elle sintillait sous le soleil. Soudain, Alia remarqua un point noir inhabituel sur l'eau.

      Elle abandonna le sceau pour saisir un objet attaché à sa cuisse : une longue-vue. C'était le seul objet qui lui restait de ses parents, morts dans un naufrage. Sa mère la mit dans un radeau de sauvetage avant de se voir engloutie par les flots en colère. C'est comme ça qu'elle arriva sur cette île et qu'elle aterrit dans l'orphelinat de Yamazu.

      Se saisissant de l'objet, elle le pointa en direction du large : elle y vit un bâteau. Son rêve se réalisait enfin ! Pourvu que le bâteau fasse escale sur l'île. Il avait sûrement besoin de ravitaillement. Elle distingua une proue à tête de lion, mais elle était trop pressée pour en voir davantage.

      Elle enpoigna le sceau maintenant rempli et descendit le plus vite possible au village. Le bâteau n'était encore qu'une masse noire. Elle entra en trombe dans l'orpheninat, déposa le sceau et monta les escaliers. Mais à peine arrivée dans sa chambre :

      Yamazu : Hé ho ! Tu crois que je t'ai envoyée chercher de l'eau pour rien, petite sotte ? Redescend immédiatement ! Et fais-moi à manger !

      Alia : Oui... j'arrive.

      Contrainte et forcée, elle descendit préparer le déjeuner pour l'horrible Yamazu. Il lui demandait un plat long à préparer, elle s'empressa de le faire.

      Une heure plus tard, le plat était terminé.  Elle s'assit à la table où se tenait Yamazu. Elle n'avait pas le choix. Où aller, de toutes façons ? Ils mangèrent en silence, mais Alia le rompa :

      Alia : Yamazu, j'ai....

      Yamazu : Silence ! Ne trouble pas mon repas !

      Alia : Mais c'est important ! Il y a.....

      Yamazu : Tu vas voir ce que tu vas voir !

      A ces mots, il renversa ta table, et pris les cheveux de la pauvre jeune fille en jurant. Alia appela : "A l'aide, quelqu'un, s'il vous plaît !"

      Et, d'un coup, la porte s'ouvrit, laissant apparaître un jeune homme blond, cigarette à la bouche.

      ??? : Agresser une fille est contraire à tous mes principes. Tu vas souffrir !

       

       

      Du Côté des Mugiwaras

      Ce matin là, l'équipage de Luffy au Chapeau de Paille s'éveilla le coeur serré. Et pour cause : Après leur passage sur l'Île des Hommes-Poissons, les réserves étaient à sec. Sanji d'ailleurs eu un peu de mal à préparer un bon petit déjeuner pour 9 personnes.

      Sanji : Bon, j'ai fait ce que j'ai pu, mais il ne reste plus rien.

      Luffy : Ouais, il n'y a plus de viande ! Juste du pain et du fromage...

      Chopper : Et ils diminuent aussi ! Je ne veux pas mourrir de faim !

       

      Après avoir fini leur maigre repas, Nami monta à la vigie. Elle décréta que, puisqu'ils étaient dans une partie encore inconnue de Grand Line,  tous devaient êtres attentifs.

      Deux heures plus tard, retentit un cri : Terre, Terre !

      Tous se ruèrent sur le pont, pour voir ce qui s'offrait à eux, une petite île recouverte de jungle, avec un petit village.

      Aussitôt à terre, Luffy répartit les tâches :

      Luffy : Bon, alors, chacun part de son côté, en essayant de trouver le plus de choses possible !

      Nami : Chacun a 100 000 Berrys ! Dépensez-les avec sagesse !

      Ils se séparèrent pour trouver de la nourriture mais aussi d'autres choses qui pouvaient servir.

      Luffy acheta toute la viande necessaire, Zoro dénicha un armurier qui voulut bien aiguiser ses sabres, Nami se rendit dans la bibliothèque,  Usopp se rendit dans la forêt pour trouver des choses intéréssantes, Sanji alla chez un primeur, Chopper suivit Usopp dans la forêt mais c'était pour trouver des herbes médicinales, Robin s'enfonça dans les vastes plaines caillouteuses de l'île car elle avait remarqué des ponéglyphes, Franky acheta des planches pour le Sunny et s'amusait à faire peur aux braves villageois, Brook quand à lui avait trouvé un magasin d'instruments de musique et jouait du violon.

      Retrouvons Sanji ; après avoir acheté les fruits et légumes nécéssaires ainsi que les condiments,  il s'engagea dans une autre rue. Au moment où il passait devant l'orphelinat,  il entendait une voix féminine appeler au secours.

      Il défonça la porte et lança sa réplique qui tue :

      Sanji : Agresser une fille est contraire à tous mes principes. Tu vas souffrir !