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    Avant toute chose, j'aimerai simplement expliquer l'histoire que j'ai écrite par rapport au titre. Pour moi, "Ma deuxième vie" était un moyen de conter une vie différente de la mienne... Enjoy.

     

    ~ ~ ~ ~ ~ ~

     

     

    *BEEP BEEP BEEP*

     

    Ce matin, comme tous les autres matin, mon électro-montre sonne à 6h45 précises. Je me lève, met deux minutes pour ouvrir mes volets, descendre jusqu'au lieu de partage de ma famille et saluer tout le monde.

     

    Homme & Femme : Bonjour, Éloïse.

    Moi : Bonjour Pap's, bonjour Mam's.

    Femme : Tiens, voici tes pilules. Avale-les vite, ne sois pas en retard à ton lycée.

     

    Le retard. Mes parents sont de la vieille époque ; celle où les gens pouvaient être en retard. Maintenant, ce mot a été rayé du vocabulaire courant. Seuls les adultes l'utilisent encore, mais à tord. L'électro-montre sert à ça : à nous éviter les débordements.

    Dehors, il fait une température agréable, comme tous les autres jours. L'holo-soleil brille, la pluie a elle aussi été rayée de nos vies. J'en ai de vagues souvenirs, Ils l'ont supprimée quand j'avais 3 ans.

    Au bout de ma rue, je retrouve Katherine. C'est ma meilleure compagnie, depuis que je suis née. Ici, on ne choisis pas ses compagnies. On nous met dans des groupes de personnes de notre âge et nous restons avec eux jusqu'à la fin de notre vie.

     

    Katherine : Salutations, Éloïse.

    Moi : Salutations, Katherine.

     

    Nous priment l'aéro-bus pour aller à notre établissement d'apprentissage supérieur, ce que mes parents avaient appelé « lycée ». Je trouvais cette appellation dénudée d'intérêt, notamment par son manque de clarté. Nous ne savions pas où nous en étions dans notre cursus scolaire.

     

    A l'intérieur de l'établissement, ça grouillait de monde, puis les électro-montres de chacun ont toutes bipé en même temps : elle indiquaient le début des cours.

    Alors que je m’apprêtais à entrer dans la salle, mon holo-portable se mit à sonner. Le nom Matthieu y apparut. Matthieu était mon conjoint de vie, celui avec qui j'aurai mes enfants. Mais ce n'était pas le moment de lui répondre, je laissait donc sonner.

    Il y eut plusieurs appels de lui pendant l'heure, et je ne pouvais cacher ma désapprobation. Il savait pertinemment que je ne pouvais pas répondre, mais il continuait tout de même. Je demandait à aller aux toilettes, mais le professeur déclara qu'il n'avait pas entendu l'alarme de ma montre, ce qui faisait que je n'avais aucun besoin d'y aller.

     

    A la fin de l'heure, un flash spécial apparût sur l'holo-tableau. J'y reconnus immédiatement Matthieu, qui se débattait entre les bras des robopoliciers.

     

    Présentatrice : Un autre criminel qui défiait les lois des Grands de ce monde a été arrêté. Souvenez-vous, vous n'êtes en sécurité nulle part. Des fous arpentent les rues, et osent crier leurs propres pensées. Soyez sur vos gardes.

     

    Le tableau s'éteignit et le professeur nous relâcha. Katherine accourut vers moi, l'air inquiète.

     

    Katherine : Mais c'est terrible ! Tu as perdu ton conjoint, qu'est-ce qu'il vont lui faire tu pense ?

    Moi : … Je n'en sais rien. Allons au cours prochain sans tarder.

     

    Ce qui allait lui arriver ? Son cerveau allait être réinitialisé, et dans une semaine, il retrouverait sa vie normale. Quant à moi, on m'attribuera un autre conjoint.

    Katherine, en laissant ses émotions ainsi se diffuser allait bientôt se faire réinitialiser si elle continuait ainsi. Ils ne laisseraient pas passer ça.

     

    Je rentrais chez moi à la fin de la journée, quand l'holo-ciel se teintait d'une couleur orangée. Mes parents m'attendaient patiemment en regardant l'holo-télé. Nous passâmes à table, prirent nos pilules et allions dormir, au son du bip de notre électro-montre.

     

    ~FIN~

     


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